Lors d’un sondage réalisé par Opinion Way sur un panel de 1001 personnes, celui-ci a révélé que 70 % des français choisissent de voter pour des candidats et des jeunes qui viennent du privée ou de la société civile, sans aucune une étiquette politique, un choix qui s’est fait avec un pourcentage de plus de 60 %. Les français souhaitent, en effet, accroître le changement de la classe politique à l’échelle locale. Cela constitue probablement la cause de l’explosion des partis politiques depuis qu’Emmanuel Macron se trouve au pouvoir.
Le vote de deux français sur trois se penche sur des candidats de la société civile
A la suite d’une intention de vote pour les municipales 2020 qui aura lieu dans moins de six mois, les résultats ont révélé que 71 % des français préfèrent voter pour un candidat ou un jeune issu de la société civile. Les hommes et les femmes politiques qui appartiennent à un parti ont perdu leur place dans le cœur de la majorité des français. Ce souhait de renouvellement se marque en particulier quand les sondés sont interviewés sur leurs désirs en ce qui concerne la composition de toutes les listes électorales. Comparé aux élections de l’année 2014, à plus de 67 %, les français veulent plus de jeunes, plus de candidats sans aucune étiquette politique à plus de 66 %, et plus de personnalités venants du secteur privé à plus de 61 %.
Les partis politiques s'effondrent
D’après les observations, certaines structures partisanes s’effondrent. Il n’y a que 25 % des français qui souhaitent un candidat qui appartient à un parti politique et 14 % seulement de l’échantillon votera selon le parti politique de la personnalité se présentant. Cet effondrement s’observe aussi à la réponse des sondés à cette question : « durant les municipales 2020, vous voteriez plutôt pour un projet prenant en compte les enjeux locaux uniquement ou pour un projet qui suit la tendance politique nationale d’un parti ? ». 77 % des français interviewés penchent pour les enjeux locaux. L’histoire du parti politique jouant le rôle de vecteur d’homogénéité territoriale prend fin.
Environ un tiers des Français affirme être prêt à participer
71 % des français déclarent être prêt à s’engager pour élaborer le programme d’un candidat en faisant part à ce dernier, ses concepts pour la commune. 33 % des interviewés affirment être prêt pour faire du bénévolat lors de la campagne d’un candidat. Dans 32 %, 11 % sont certains et déclarent être prêts pour s’inscrire dans la liste électorale de leurs communes. Un score très motivant lorsque presque un maire sur deux est encore hésitant pour se présenter d’après l’étude du CEVIPOF en novembre 2018. Ceci dit, ces chiffres ne sont que déclaratifs jusque là.